Poids : 450 – 700 kg
Taille : 135 – 160 cm
Le Cob irlandais (Irish Cob), aussi connu sous les noms de Gypsy Cob, Gypsy Vanner ou Tinker, est né dans les îles Britanniques, principalement en Irlande et en Angleterre.
Il a été sélectionné dès la fin du XIXᵉ siècle par les communautés nomades – les Travellers irlandais et les Gitans britanniques – pour tracter leurs roulottes traditionnelles appelées verdines.
Ces populations ont croisé différentes races locales et de trait (Shire, Clydesdale, Dales, Fell, Welsh Cob…) avec des poneys et des chevaux de travail robustes.
L’Irish Cob se distingue rapidement par sa polyvalence, sa force de traction, sa robe pie caractéristique et surtout son caractère doux et fiable, qualités essentielles pour vivre au quotidien aux côtés des familles nomades.
L’Irish Cob représente l’héritage génétique des Travellers irlandais et des Gitans britanniques, qui ont façonné cette race unique pour leurs besoins quotidiens. Sélectionné pour la traction des roulottes (verdines), il incarne un patrimoine culturel et biologique transmis de génération en génération.
La race est issue de nombreux croisements avec le Shire, le Clydesdale, le Dales, le Fell, le Welsh Cob, le Frison et même le Trait irlandais. Cette diversité lui confère une grande variabilité morphologique, allant de modèles légers à des types plus massifs, tout en conservant la rusticité et le tempérament calme.
Grâce à sa robustesse, son ossature solide et son caractère docile, l’Irish Cob est parfois utilisé dans des programmes de croisement pour transmettre :
Le succès international de l’Irish Cob / Gypsy Vanner a entraîné une forte demande, parfois orientée vers une sélection sur l’esthétique (robes rares, hypertype avec fanons excessifs) au détriment des qualités fonctionnelles. Sa conservation implique de préserver son équilibre génétique, entre beauté, rusticité et polyvalence.
L’Irish Cob est intimement lié à l’histoire des Travellers irlandais et des Gitans britanniques. Ces communautés nomades, installées en Irlande et en Angleterre à partir du XVIᵉ siècle, avaient besoin d’un cheval fort, rustique et docile pour tracter leurs roulottes d’habitation appelées verdines.
Au départ, elles utilisaient divers chevaux de trait ou poneys locaux, souvent des animaux délaissés par les fermiers ou les propriétaires anglais. Progressivement, elles ont sélectionné un type particulier, petit mais solide, capable de tirer de lourdes charges tout en vivant dehors toute l’année.
Du XIXᵉ au XXᵉ siècle, les familles nomades croisent différentes races :
Ces croisements forgent un cheval trapu, doté de fanons abondants, d’une robe souvent pie (noir/blanc ou bai/blanc) et d’un caractère calme, qualités essentielles pour vivre au quotidien auprès des familles et des enfants.
Un tournant survient au XXᵉ siècle : pendant les guerres, les chevaux pies sont moins réquisitionnés par l’armée que les robes unies. Les nomades privilégient donc ce type de robe, qui devient l’image emblématique du Cob.
Longtemps transmis uniquement par tradition orale et échanges lors de grandes foires comme Ballinasloe (Irlande) et Appleby (Angleterre), le Cob irlandais n’est reconnu comme race à part entière qu’à la fin du XXᵉ siècle.
Aujourd’hui, l’Irish Cob est présent dans toute l’Europe, mais aussi en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Sa popularité repose autant sur son allure spectaculaire que sur son tempérament exceptionnel, qui en font un cheval de famille et de loisir apprécié partout dans le monde.
L’Irish Cob est réputé pour son caractère exceptionnellement calme et affectueux. Sélectionné pendant des générations pour vivre au sein des familles nomades, il a développé une proximité particulière avec l’homme. On le surnomme souvent le « cheval-chien », en raison de son goût marqué pour le contact et l’attention humaine.
Il est très fiable, peu émotif et rarement peureux, qualités essentielles pour tracter les roulottes des Travellers et évoluer au contact permanent des enfants. Cette docilité en fait l’un des chevaux les plus recherchés pour le loisir familial et l’équithérapie.
Bien qu’il soit un cheval à sang froid, donc plutôt calme, l’Irish Cob sait aussi montrer de la vitalité sous la selle. Polyvalent, il s’adapte à de nombreuses disciplines : attelage, dressage, randonnée, voltige ou encore spectacle équestre.
Rustique et proche de ses congénères, il s’intègre facilement dans un troupeau. Sa capacité à vivre dehors toute l’année, combinée à sa nature sociable, en fait un cheval facile à élever et à entretenir.
« Un compagnon paisible et généreux, qui séduit par sa douceur autant que par sa prestance. »
L’Irish Cob trouve son origine dans les îles Britanniques, où il reste encore aujourd’hui élevé de façon traditionnelle.
À partir des années 1990, l’Irish Cob s’est largement diffusé en Europe continentale. On le retrouve notamment en :
Grâce à son look spectaculaire et son tempérament docile, la race a conquis :
L’Irish Cob bénéficie d’un véritable engouement mondial, notamment en équitation de loisir et en spectacle équestre. Sa robe pie spectaculaire, son abondante crinière et son caractère docile séduisent aussi bien les cavaliers amateurs que les passionnés d’équithérapie. Cette notoriété devrait continuer à favoriser son expansion à l’échelle internationale.
Son tempérament doux et amical, qui lui vaut le surnom de « cheval-chien », garantit à la race un avenir solide comme cheval de famille. L’Irish Cob répond parfaitement aux attentes actuelles d’un équidé polyvalent, sûr pour les enfants et facile à entretenir.
La forte demande entraîne cependant certains risques :
Les associations de race insistent donc sur l’importance de préserver un équilibre entre beauté, rusticité et polyvalence.
Avec une gestion rigoureuse des stud-books et des programmes de reproduction respectueux du standard, l’Irish Cob est promis à un bel avenir comme cheval de loisir universel, symbole vivant de la culture nomade et compagnon idéal pour le cavalier moderne.
L’Irish Cob est un cheval naturellement robuste et rustique, capable de vivre dehors toute l’année et de s’adapter à des conditions climatiques variées. Son ossature solide et sa constitution compacte lui confèrent une bonne longévité et une résistance aux maladies courantes.
Le succès international de la race a parfois entraîné une sélection excessive sur l’esthétique (fanons et crins toujours plus abondants). Cet hypertypage peut provoquer des gênes locomotrices et des risques d’infections cutanées dans les fanons.
Deux affections héréditaires sont particulièrement surveillées :
La majorité des éleveurs sérieux pratiquent aujourd’hui des tests ADN et un suivi vétérinaire rigoureux afin d’écarter les reproducteurs porteurs. Avec un entretien régulier des fanons, une alimentation équilibrée et une activité adaptée, l’Irish Cob peut mener une vie saine et active pendant de longues années.